Saint-Raphaël bénéficie d’un emplacement pittoresque sur la côte de la baie de Fréjus, où les éperons occidentaux du massif de l’Esterel s’approchent de la mer. Deux îlots, le Lion de mer et le Lion de terre, montent la garde sur Saint-Raphaël. Tout autour de la baie se trouvent des stations balnéaires telles que Valécour, Bouloury, Antéor et Treya. Elles forment une belle palette de couleurs de falaises accrochées au bleu de la mer.
Dans un passé lointain, Saint-Raphaël, ainsi que toute la côte du Golfe, appartenait à Rome. C’était un village gallo-romain, en terrasses, avec des thermes et un vivarium. Les maisons étaient décorées de mosaïques. Elle a ensuite été conquise et ravagée par les Sarrasins, qui ont été chassés de la région au 10e siècle.
Le comte souverain de Provence a donné ses biens aux moines de la confrérie de Lérins et au monastère de Saint Victor à Marseille. Ils ont fondé une colonie dont la protection a été confiée aux Templiers.
Le 9 octobre 1799, les troupes de Bonaparte débarquent à Saint-Raphaël. Lui et ses maréchaux revenaient victorieux de la campagne d’Égypte. En 1814, Napoléon se retrouve à nouveau à Saint-Raphaël. Cette fois, il sera escorté en exil par des généraux autrichiens et britanniques.
Alphonse Carr (1808-1890) a été séduit par la beauté de la ville et l’a fait découvrir à ses nombreux amis — artistes, écrivains et musiciens. On peut y voir l’église des Templiers, construite au XIIe siècle dans le style de l’architecture romane-provençale. L’allée de cette église a été reconstruite en une tour de guet de forme carrée. Il a été utilisé comme abri lors d’attaques de pirates. Le musée d’archéologie possède une collection d’amphores trouvées lors des fouilles de bâtiments romains. Comme toute station balnéaire, St Raphael fait face à la mer. Il dispose d’un port de plaisance et d’une station de loisirs nautiques qui est considérée comme l’une des meilleures de la côte varoise.