«Nice Belle» est la capitale mondialement connue de la Côte d’Azur. Depuis la préhistoire, les gens ont cherché à s’installer ici. Les découvertes archéologiques dans les grottes de Grimaldi en témoignent. Ils confirment la présence d’êtres humains dans cette zone au cours des périodes paléolithique et néolithique.
Au XIVe siècle, lorsqu’Avignon devient la capitale de l’Occident, toute la Provence est à l’apogée de la littérature et de l’art. Mais lorsque la Provence devient définitivement française, Nice, liée par des liens étroits avec les ducs de Savoie, prend un chemin différent.
Nice a été annexée à la France en 1793. C’est de là que Napoléon a commencé sa campagne d’Italie en 1796. Peu après, en 1814, Nice revient à la Maison de Savoie. Ce n’est qu’en 1860 qu’elle devient finalement un territoire français à la suite d’un large plébiscite de la population.
Depuis le milieu du XIXe siècle, Nice n’a cessé de gagner en notoriété en tant que destination touristique. Cela est dû notamment aux riches Anglais, pour qui Nice, avec son climat doux et sa belle nature, est devenue une destination de vacances privilégiée.
La lumière et les couleurs de Nice ont inspiré de nombreux artistes de renommée internationale. Parmi les artistes figurent Engres, Corot, Delacroix, Sutin, Monet, Renoir, Matisse, Picasso, Dufy, Léger, Toulouse-Lautrec, Marc Chagall, Degas, Bonnard, Utrillo. Parmi les écrivains figurent Balzac, Flaubert, Maupassant, Mérimée, Alexandre Dumas, Montaigne, Baudelaire, Verlaine, Tolstoï, les frères de Goncourt, Colette, Paul Valéry, Maeterlinck, Maugham. De nombreuses personnalités du monde de l’art ne se sont pas contentées de rester à Nice, elles y sont restées pour de bon. La simple présence de telles célébrités dans la ville a donné lieu à la création de nombreux musées et galeries, et a consolidé la réputation de Nice en tant que centre culturel et artistique. Cependant, les artistes et les poètes ne sont pas les seuls à aimer Nice. Il est également apprécié des politiciens, des scientifiques, des financiers, des aristocrates qui viennent du monde entier. Nice n’est pas seulement une hôtesse accueillante pour les célébrités, c’est aussi le berceau de talents renommés. Il s’agit des peintres Van Loo et Brea, des astronomes Cassini, Maraldi et Lascari, de l’historien Geoffredo, de l’abbé Saint-Paune, de J.-M. De Goubertis — le «bâtisseur peu populaire» de la Villa Arenes à Simiez, de Marc de Nice — prédicateur au Pérou et au Mexique, des naturalistes Baria et Risso, des généraux Massena, Rusca et Garibaldi.
Chaque quartier de la ville se distingue et garde jalousement son aspect original, ses monuments architecturaux et ses traditions ancestrales.
La Promenade des Anglais, symbolise souvent la capitale de la Côte d’Azur. L’avenue serpente tranquillement le long des plages de la Baie des Anglais. Elle est dominée par des palais aux fenêtres étincelantes et d’une grande splendeur qui témoignent de l’opulence passée de la ville : le Palais Negresco, construit en 1912 dans le style Belle Epoque, Westminster, Royale. L’ensemble architectural est mis en valeur par les palmiers, le bleu perçant du ciel et les reflets toujours changeants de la mer. Attractions Il y a beaucoup à voir à Nice : le sommet du château offre un panorama rare sur la ville, la baie des Anges et la campagne environnante. À l’est, on peut voir le mont Boron et le quartier du port construit sous le règne de Charles Emmanuel III de Savoie. À l’ouest, la ville nouvelle s’étend sur les pentes des collines voisines, derrière lesquelles on aperçoit au loin l’aéroport et le Cap d’Antibes en arrière-plan. Le site sur lequel se dresse le château a été en des temps immémoriaux un établissement de tribus primitives, puis l’Acropole des Grecs de Marseille, le Castrum sous les Romains, et au Moyen Âge la citadelle des comtes de Provence et des rois d’Aragon.
En contrebas du Château, entre le quartier du Pillon et la mer Méditerranée, la vieille ville, de loin le quartier le plus ancien et le plus pittoresque de Nice, vit une vie tranquille. Ses rues étroites et sinueuses sont bordées de maisons aux différentes nuances d’ocre, allant du presque blanc au rouge-brun. Les rues montent, descendent des escaliers et tournent brusquement. Ici, les gens simples vivent et l’accent mélodieux des habitants est palpable. Des rues telles que Bouchery, Marché, la Lodge et de Vout vous mèneront à la Place Saint-François, l’Hôtel de Ville du 18ème siècle et la Place du Cours Saleya avec son marché. Dès le matin, le marché attire les visiteurs avec son abondance de parfums et de fleurs colorées. Le soir, la place est également très animée, avec des cafés et des restaurants en plein air. L’Opéra mérite également une visite.
La cathédrale Sainte-Réparat (Sainte Rédemption) a été construite au XVIIe siècle par l’architecte local André Guibert. Le monument est un joyau de la couronne de la vieille ville. L’église présente une façade néoclassique sur deux niveaux et un clocher achevé au XVIIIe siècle. L’église à coupole à trois nefs est ornée d’une croix latine à sa base. La cathédrale contient une mitre et les reliques de Saint Bassus et de Saint Victor. La vieille ville est reliée au reste de Nice par la rue Préfecture.
La rue principale de Nice porte le nom de son ancien maire, Jean Madsan. La cathédrale de Notre Dame est construite dans un style néo-gothique et ressemble à Notre Dame de Paris dans son architecture. La rue mène à la place Massena, remarquable par la beauté et l’harmonie de son ensemble architectural de maisons en pierre ocre à teinte rouge. Chaque année, la place est le théâtre d’un grand spectacle